Pitchfork :
"Tom van Buskirk et George Langford font de leurs excentricités et de leur recyclage un art de tout premier ordre."
LA Times :
"le duo signé par Luaka Bop est un des groupes les plus intéressants de cette nouvelle année." -
Coke Machine Glow :
"Javelin s’approprie l’esthétique du recyclage artistique comme leurs prédécesseurs (Avalanches, RJD2, Beck) en ajoutant un flair formidable pour dénicher des classiques oubliés et des perles obscures."
“George était un enfant plutôt éclectique” affirme Tom Van Buskirk, parlant de son cousin George Langford, qui est aussi son partenaire au sein du groupe Javelin; “Moi j’étais plus snob, plus branché sur les Beatles ou la musique classique. Je ne me suis vraiment mis à Nirvana qu’après la sortie de de leur album MTV Unplugged. Finalement j’arrive toujours après la fête...”
La fête. C’est surement la raison pour laquelle les deux cousins ont formé le groupe Javelin. Afin d’en organiser eux-même la playlist, dans laquelle ils joueraient dans le même set une disco déjantée (“On It On It”), un funk dans les rêgles de l’art (“Intervales Theme”), un R&B abstrait (“Dep”) et une pop sur mesure (“Mossy Woodland”). C’est du moins ce à quoi ressemble le premier album du groupe, No Más, la suite très attendue de leur premiere collection de démos autoproduites (Jamz n Jemz) ainsi que de deux 12” sortis sur Thrill Jockey en quantité limitée en 2009 (Javelin, Number Two).
Car chaque chose a une place bien précise dans la musique de Javelin. Que ce soient les accords et les cuivres rythmés de “Shadow Heart” ou les musiques de dessins animés jouées en boucle dans “Oh! Centra”, tout est calculé. Si vous essayez de trouver une logique aux différentes directions artistiques prises par le groupe, ne perdez pas votre temps. Ces omnivores musicaux continuent d’explorer leur univers sonore telle l’aiguille d’une radio explorant la bande FM, laissant derriere eux une myriade de miettes soniques. Où comme Langford l’affirme, “dès que je commence à travailler sur un style précis, je me déconcentre et j’ai tout de suite envie de passer à un autre style. Nous avons plus ou moins abandonné l’idée de trouver notre ‘son’ il y a déjà plusieurs années…”