Lonely Guest sort son premier album éponyme à paraitre le 22 octobre via False Idols/[PIAS].
Lonely Guest a été conçu et réalisé au cours des 18 derniers mois par l'un des véritables innovateurs de la musique britannique : Tricky. Mais comme il tient à le préciser, ce n'est pas un album de Tricky. Il s'agit plutôt d'une rencontre passionnante de talents musicaux, qui mêlent leurs approches uniques de l'écriture de chansons à la production géniale de Tricky. De Joe Talbot d’Idles en passant par Paul Smith de Maxïmo Park, Marta ou encore le rappeur londonien Kway et Lee ‘’Scratch'' Perry ces diverses collaborations se rejoignent pour former une déclaration artistique audacieuse et unique en son genre.
Incroyablement, rien de tout cela n'était prévu. Tricky s'attendait à être sur la route tout au long de l'année 2020, pour promouvoir les superbes chansons de Fall To Pieces, son dernier album solo. Au lieu de cela, pour occuper son esprit créatif sans relâche pendant la pandémie, il a commencé à travailler sur diverses collaborations avec d'autres artistes et a réalisé qu'ils pouvaient travailler ensemble...
Les fans de longue date de Tricky remarqueront, bien sûr, les parallèles entre Lonely Guest et son album Nearly God de 1996, qui l'a vu collaborer avec des gens comme Terry Hall, Björk et Siouxsie Sioux afin de se libérer de l'étiquette trip-hop que les critiques tentaient de lui coller. On retrouve ici un même sentiment de liberté par rapport aux attentes. Lonely Guest est donc un projet qui offre un répit mental, mais sans baisse de qualité. Il s'agit plutôt d'une cure de rajeunissement créative, qui permet à ce pionnier de la musique de renouer avec la myriade d'influences qu'il a jadis intégrées avec bonheur dans ses premiers disques. Même lui voit les parallèles avec son premier album Maxinquaye, qui a changé la donne, où le punk rock, le hip-hop, le reggae et la soul pouvaient coexister les uns à côté des autres.
A propos de ce nouveau projet collaboratif, Tricky déclare : « J'ai réalisé avec cet album que produire de la musique était comme avoir de l'espace. C'est une sorte de liberté. J'ai réalisé que je pouvais faire ce que je voulais, putain. »