Tout le monde l’aime, Louis. Les copains de sa génération (Hardy, Dutronc, Souchon, Voulzy), ceux de la suivante qui l’ont suivi dans l’aventure Le Soldat rose (Cabrel, Bénabar, Sanseverino, Albin de la Simone, Vanessa Paradis, Jeanne Cherhal et même Shirley et Dino), sa tribu Chedid (Matthieu alias –M-, Anna – Nach, Joseph, Emilie, réalisatrice de clips) et même désormais les milléniaux (Bon Entendeur, qui réinvente « Vive nous ») ou les étrangers (Joseph Mount de Metronomy le cite parmi ses inspirations).

Sa bonhommie, sa bonne humeur, son sourire rassurant, son côté oriental, nonchalant, cool, mais qui n’en pense pas moins, le coeur au bon endroit, ses chansons cinématographiques aux storyboards illustrés par des clips léchés et créatifs (« Hold Up », « La Belle », « Ainsi soit-il »), en font bien plus que le nounours préféré de la chanson française, un lanceur d’alerte (« Anne, ma sœur Anne », « Le cha-cha de l’insécurité », « Le gros blond »), vigie de l’évolution de la société (cf. Répondez-moi, son album méconnu de 1997).

Finalement, ce qui touche tant, chez Louis, c’est son humanité. Jamais mieux exprimée que dans Tout ce qu’on veut dans la vie, nouvel album où il propose de « Danser sur les décombres » et « Redevenir un être humain », mots d’ordre aussi salutaires que l’était son dernier grand succès, « On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime ».
Ça démarre rumba avec « Si j’avais su », histoire de rappeler que Louis Chédid a depuis toujours intégré la formule magique de la pop : des paroles tristes ou inquiètes sur des mélodies enlevées. Pour ses chansons lentes, il fait appel à ces descentes d’accords qu’il aime tant venues du George Harrison d’Abbey Road et de ses aventures suivantes avec Jeff Lynne et Tom Petty (« Ne m’oubliez pas », « Chasseur de papillons ») quand ce n’est pas à la bossa-nova langoureuse (« La fille sur le banc »).

C’est qu’on se trompe en l’imaginant simple héritier de Brassens, auteur-compositeur-interprète à guitare et à moustache. Louis Chedid fut l’un des tous premiers propriétaires – et utilisateurs – en France du synthétiseur/échantillonneur Fairlight (avec Jean-Michel Jarre et Daniel Balavoine), après déjà le Prophet 10 et la Linn Drum, bien utiles à ce compositeur de musiques de films, de mélodies pour Françoise Hardy et Alain Souchon, réalisateur du clip de « Y a pas de honte » pour Michel Berger.
Et le temps passant, sans tapage, ni fumigènes, mais bon goût, élégance, générosité et persévérance, il s’impose comme l’un des piliers de cette génération d’auteurs français qui, refusant la variété, ont ajouté la richesse musicale et la qualité sonore au style littéraire et poétique qui caractérise la chanson française.

Crédits :

Écrit, composé et arrangé par Louis Chedid.
Réalisé par Marlon B.
Enregistré au studio Magnetica par Marlon B et Geoffroy Berlioz, assistés de Martin Tamisier.
Arrangements cordes et direction orchestre : Rémy Galichet.
Enregistrement cordes à MidiLive Studio par Guilain Ranouil assisté de Hugo Bracchi.
Mixé au studio Magnetica par Marlon B.
Masterisé à Translab par Alex Gopher.

Direction artistique : Bertrand Lamblot.
Direction artistique PIAS Le Label : Antoine Gaillet.
Management Louis Chedid : Virginie Borgeaud (virginieborgeaudbigot@gmail.com).
Assistante Louis Chedid : Hélène Texier.
Chef de projet : Capucine Sag.
Directrice marketing : Julie Lévêque.
Directeur promotion : Mathieu Pinaud.
Direction label : Kenny Gates, Laurent Didailler, Laetitia Rocca.
Production exécutive : Gabriel de la Héronnière.

Contact marketing PIAS Le Label : capucine.sag@pias.com
Contact promo PIAS Le Label : promofr@pias.com
Contact scène : Décibels Productions.

Photo : Audouin Desforges.
Graphiste : Yannick Levaillant.

Merci à toutes celles et ceux qui partagent avec moi cette nouvelle aventure : Emma, Hélène, Virginie, Marlon, Bertrand, Laetitia, Kenny, Laurent, Capucine, Julie, Antoine, Matthieu, Leticia, Marine, Valérie, Gabriel & Axel.
À Pierre-Alexandre & sa « Décibels team ».

Cet album est dédié à Tao.

Crédits musiciens :

Batterie & percussions : Marlon B.
Basse : Jérôme Goldet, sauf titre 2 : Louis Chedid.
Guitares : Grégoire Mahé
Guitares : Louis Chedid (titres 1, 2, 5, 8, 10), Jérôme Goldet (titre 9).
Claviers : Jean-Max Méry.
Programmation : Marlon B (titre 1).
Chœurs : Anna Chedid et Camille Borsarello (titre 3 et 10), Anna Chedid, Camille Borsarello, Jean-Max Méry, Martin Tamisier, Jérôme Goldet, Grégoire Mahé, Geoffroy Berlioz et Louis Chedid (titre 9).
Cordes (titres 1, 4, 6, 7, 8 et 10) : violons 1 : Vanessa Jean, Arnaud Vallin, Lison Favard ; violons 2 : Mathilde Borsarello Herrmann, Bleuenn Le Maitre, François Villevieille ; altos : Camille Borsarello (et régie), Cécile Grassi, Aude-Marie Duperret ; violoncelles : Cyrille Lacrouts, Guillaume Martigné, Catherine Robert.
Accordéon : Jean-Max Méry (titre 2).
Cor : Camille Lebrequier (titre 7).

Tournée

27-mars-20 FORGES LES EAUX L'ESPACE LES FORGES (76)
1-avr.-20 SAINT RAPHAEL ESTEREL ARENA (83)
2-avr.-20 LA CIOTAT LA CHAUDRONNERIE (13)
4-avr.-20 SERIGNAN LA CIGALIERE (34)
8-avr.-20 CHERBOURG L'AGORA (50)
9-avr.-20 MEZIDON LA LOCO (14)
10-avr.-20 NOYON THEATRE DU CHEVALET (60)
15-avr.-20 SAUSHEIM L'EDEN (68)
14-avr.-20 THONON LES BAINS MAISON DES ARTS (74)
18-avr.-20 TARARE THEATRE (69)
24-avr.-20 EVRON SALLE DES FETES (53)
25-avr.-20 MOELAN SUR MER L'ELLIPSE (29)
29-avr.-20 ROUBAIX LE COLISEE (59)
30-avr-20 MONDORF LES BAINS CASINO 2000 (56)
2-mai-20 LENS LE COLISEE (62)
14-mai-20 BORDEAUX FEMINA (33)
16-mai-20 CHATEAUBRIANT THEATRE DE VERRE (44)
17-mai-20 NANTES CITE DES CONGRES (44)
19-mai-20 CLAMART THEATRE JEAN ARP (92)
20-mai-20 VIENNE THEATRE (38)
26-mai-20 PARIS OLYMPIA (75)
27-mai-20 PARIS OLYMPIA (75)
28-mai-20 LANGRES SALLE JEAN FAVRE (52)
17-juil.-20 CARCASSONNE THEATRE JEAN DESCHAMPS (11)
1 août 2020 LUXEY FESTIVAL MUSICALARUE (40)