“Avec Bamako nous avons simplement cherché à écrire quelque chose d’entraînant et de positif sur notre terre natale. On entend tellement de choses negatives sur l’Afrique, ce sont toujours de mauvaises nouvelles sur la guerre et la famine qui prédominent quand on pense à l’Afrique. Mais ce morceau est là pour contredire cette image par quelque chose auquel tout le monde peut s’identifier, comme sortir un samedi soir, pour montrer que l’Afrique ne se réduit pas à ce qu’on voit dans l’actualité, mais qu’elle est tellement plus que ça. “

L’album a été enregistré cet automne 2016 au Pool Studio à Londres, avec le producteur Neil Comber (M.I.A, Django Django, Crystal Fighters, Declan McKenna), et pour rester dans l’esprit des collaborations inaugurées avec Nick Zinner, Julian Casablancas et Damon Albarn, Résistance comporte des synthés additionnels de Lxury, et des contributions vocales de rien moins qu’Iggy Pop, Elf Kid ou Stealing Sheep. En plus de cela, figurent sur l’album des violons magnifiques (Hometown) et sur un One Colour particulièrement surprenant et émouvant, un chœur d’enfants.

Dans sa musique comme dans ses paroles, Résistance est un immense bond en avant pour Songhoy Blues, et le cliché musical d’un groupe au meilleur de sa forme. Plus riche, plus éclectique et plus aventureux musicalement, il montre un groupe qui, au cours des trois dernières années passées en tournée internationale, s’est nourri d’une musique dépassant de bien loin les frontières du Mali.

Avec davantage de temps et en possession de tout un arsenal de matériel, cet album sonne comme Songhoy Blues s’étirant de toutes parts, avec des soupçons de R&B, de Soul et de Hip-Hop fusionnant sans mal avec la marque de fabrique du groupe – un son exubérant porté par des sujets contemporains.

Tandis que leur premier album était plus provincial en termes d’écriture, s’adressant aux problèmes du peuple malien, ce nouvel opus est a une tonalité plus universelle, et parle avec optimisme de leur terre d’origine, comme une déclaration d’amour à la beauté du Sahara ou à la vie nocturne de Bamako.

Le groupe avait sorti son premier album, Music In Exile, début 2015 et a fait l’unanimité auprès des critiques, comme en atteste le 5/5 du Guardian qui écrit : “Ils ont tous l’étoffe des héros protéiformes du rock africain”.

Suite à la sortie de cet album, le groupe a continué son ascension rapide jalonnée par une nomination comme “Meilleur Espoir” aux Q Awards, une apparition sur “Later…with Jools Holland”, un concert complet au London Roundhouse, ainsi qu’une tempête d’apparitions en festivals durant l’été, parmi lesquels les sets mémorables du Latitude, du Green Man ou de la Pyramid Stage au Glastonbury, sans oublier une ovation pour They Will Have To Kill Us First, le film récompensé qui raconte l’histoire de Songhoy Blues et du combat auquel sont confrontés les musiciens maliens.

Résistance ne se contente pas de prendre le relai de l’histoire trépidante de Songhoy Blues jusqu’ici, mais ajoute une toute nouvelle dimension à l’un des groupe montants les plus importants du monde. Enfin, en plus d’avoir été annoncé comme tête d’affiche au Summer Series de la Somerset House de Londres, le groupe a également confirmé deux autres dates de festival au cours de l’été. Des dates supplémentaires seront annoncées sous peu.

En concert à la Maroquinerie le 14 juin
dans le cadre d’une [PIAS] Nites (avec Témé Tan et Sandra Nkaké)
Et au Festival Afropunk le 15 juillet

Tracklist :
1. Voter
2. Bamako
3. Sahara (featuring Iggy Pop)
4. Yersi Yadda
5. Hometown
6. Badji
7. Dabari
8. Ici Bas
9. Ir Ma Sobay
10. Mali Nord (featuring Elf Kid)
11. Alhakou
12. One Colour