Les origines de The Whip remontent à ces pionniers malheureux de l’electro indé, Nylon Pylon. Quand Pylon s’est séparé, pourtant, Bruce et Danny, nullement découragés, se sont retirés dans la cave humide, éclairée au néon et soi-disant hantée d’un pub de Salford, pour renaître. Ils ont passé six mois dans ce "camp d’entraînement" auto-imposé à esquiver les chutes de plâtre et à fixer leurs électrodes, posant les fondations de The Whip. "C’est positif, un peu louche," disent-ils de leur nom (Le Fouet). "ça sonne bien, tout simplement."

Ils ont tiré leur inspiration des choses qu’ils aimaient, de Manchester, de la culture des clubs. 'Blackout' – un des sommets de leur premier album à la sortie imminente, produit par Jim Abbis, X Marks Destination – a été écrit en hommage à une Hacienda (et au vieux truc de DJ consistant à éteindre toutes les lumières aux moments culminants) que les membres de The Whip sont trop jeunes pour avoir fréquentée. 'Trash' – parti d’un premier tirage de 500 maxi singles, et devenu un hymne national d’electro indé – a été spécifiquement conçu pour attirer l’oreille des DJs et du public au cours des soirées disco-punk de l’influent Club Suicide de Manchester. "C’est ce en quoi nous croyons," opine Bruce. "Quand on sortait en club, on était de plus en plus excités par la dance music et, naturellement, on voulait en faire partie."

The Whip sera en tournée européenne au mois de décembre 2008 et sera de passage à Paris, sur la scène du Showcase, le 12 décembre 2008.